54 vues d’une ville est une série amorcée en 2017 et achevée en 2018, réalisée en même temps que la série Même nos rêves ont besoin d’eau. Tout en parcourant à pied la ville d’Avignon durant un an, je me suis demandée : est-il possible de faire le portrait d’une ville où le tourisme est majeur économiquement à l’aide d’une image par semaine ?
J’ai choisi des lieux indéterminés, ou se révélant un espace d’intentions avec des jeux de compétition entre les arbres, les plantes et l’architecture.
Si comme avec Baudelaire, nous pourrions continuer à dire que la forme d’une ville change plus vite, hélas, que le cœur des humains, il n’en reste pas moins que des espaces échappent à la tentation d’être ordonnés.
Ce travail serait en quelque sorte une ode à la version débraillée et décoiffée d’une ville pour laquelle j’ai une affinité élective.
Les tirages sont limités à 8 exemplaires + 2 EA, réalisés sur du papier Infinitiy Rag Photographique Mat de Canson.